Née autour de 1920, l’agriculture biologique est un mouvement sociétal porteur d’une idée sociale. Les acteurs en sont des scientifiques, agriculteurs, consommateurs, qui mus par des objectifs éthiques et écologiques communs, ont commencé à réfléchir à un autre mode de production que celui existant.
Celui-ci repose sur deux fondamentaux.
D’une part on se recentre sur les bonnes pratiques agricoles en bannissant les engrais chimiques, ceci dans le but de respecter les équilibres naturels et de préserver biodiversité, sols et bien-être animal.
Pour les animaux on axe leur élevage dans un environnement sain avec accès au plein air, nourriture biologique et soins par l’homéopathie, et la phytothérapie. Le souhait étant d’avoir recours à l’allopathie que dans les cas extrêmes, d’ailleurs très encadrés dans le cahier des charges.
Le second point sur lequel se focalise l’agriculture biologique est l’aspect social. Sont ainsi privilégiés la proximité et l’équité, les liens directs entre consommateurs et producteurs, un aspect durable des pratiques et échanges. Au final, il s’agit aussi de créer et de maintenir l’emploi et l’activité humaine dans les campagnes.
Dans ce renouveau, la faune et la flore, les sols, l’eau, l’air, la santé des producteurs et des consommateurs, tous en tirent des bénéfices conséquents.
Dans son sillage, l’agriculture biologique contribuera très rapidement à la mise en place de la transformation et de la distribution de produits biologiques.
L’ensemble est, aujourd’hui plus que jamais, l’alternative durable au modèle dominant de l’agriculture productiviste et intensive, gourmande en gigantisme et pétrochimie et, dans l’extrême, en subventions européennes.
Sources : INAO, .gouv.fr, Agence Bio